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Pourquoi «prendre l’air» prend tout son sens en médecine lorsque l’on est en fauteuil roulant ?

par Randy
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fauteuil roulant

Face à une personne en colère ou énervée ou saturée intellectuellement, on lui conseille souvent d’aller prendre l’air. Cette recommandation repose sur des faits médicaux, scientifiquement prouvés. La condition à son efficacité est que l’air que l’on respire ne soit pas pollué.

L’exposition à l’air frais augmente le taux de sérotonine

La sérotonine est surnommée l’hormone du bonheur. Il s’agit d’un neurotransmetteur. Régulant l’humeur, améliorant la qualité du sommeil et stimulant le réveil, modérant l’appétit pour prévenir les troubles alimentaires tels que l’anorexie, la boulimie ou l’obésité, atténuant les douleurs physiques et psychologiques, maintenant la température corporelle à un niveau optimal, stimulant la libido, préservant la vigilance intellectuelle et ayant des effets positifs sur les émotions, elle offre une multitude de bienfaits. Lorsque l’on reste enfermé dans une pièce, l’organisme reçoit moins d’air frais, car celui-ci n’est pas renouvelé régulièrement. Le corps doit redoubler d’efforts pour se procurer cet air. Cet effort a plusieurs conséquences négatives, dont une baisse du taux de sérotonine. Il ne faut donc pas hésiter à aller marcher un peu, que l’on soit au travail ou à la maison ou dans un lieu public. Comment ?

Lorsqu’on est une personne à mobilité réduite, on peut équiper son fauteuil manuel d’un moteur pour faciliter ses déplacements. Cette motorisation balaie toutes les excuses liées à l’inconfort ou à l’impraticabilité des trottoirs ou des passages. Le rôle de la sérotonine sur l’épanouissement mental est si important qu’une famille d’antidépresseur en renferme : c’est celle baptisée pro-sérotoninergique. Il serait dommage de recourir à une solution médicamenteuse alors que le premier traitement qui a prouvé son efficacité est à la portée de tous : l’air frais.

Enfin, lorsque l’on sent que l’on est au bord du surmenage ou du burnout, on prend une décision radicale : on demande un congé à son employeur et on s’offre un séjour à la campagne pour profiter de l’air frais. Lorsque l’on en revient, on a perdu son agressivité, sa mauvaise humeur et sa monotonie. On est de nouveau en pleine possession de ses facultés cognitives. Mentalement et moralement, ce n’est pas toujours facile lorsque l’on se déplace en fauteuil. L’augmentation du taux de sérotonine peut remédier à cet état d’abattement.

L’air frais évite les maux de l’hiver

L’hiver arrive toujours avec son cortège de maladies. On peut les éviter. Et là, on dit encore merci à l’air frais. Il y a deux petites règles simples à respecter. D’une part, chaque jour, on enfile son manteau. Puis, on s’organise quelques minutes de promenade dans un parc ou un jardin dans un quartier calme, loin de la chaussée et des circulations infernales. On peut appliquer cette routine même lorsque l’on souffre d’un handicap physique touchant les jambes. Grâce à une motorisation fixée au fauteuil manuel, on s’offre son bol d’air frais quotidien. Cette assistance électrique rend le trajet confortable.

D’autre part, on pense à aérer quotidiennement son domicile. On laisse ses volets et fenêtres ouverts durant 5 minutes environ. On introduit ainsi l’air frais dans son logement. Il chasse l’air impur chargé en bactéries. Cette petite routine débarrasse votre habitation des germes pathogènes, voire des virus. Ce n’est pas facile de tomber malade pour une personne en pleine possession de toutes ses facultés physiques. Un adage énonce qu’il vaut mieux prévenir que guérir, à plus forte raison lorsque l’on est en fauteuil roulant. Respirer de l’air frais ne protège peut-être pas contre toutes les maladies de l’hiver. Toutefois, cette habitude contribue au renforcement de la protection de l’organisme.

L’air frais est l’antidote à la pollution

On a tendance à penser que la campagne est moins polluée que la ville. C’est partiellement vrai. On peut respirer de l’air propre en milieu urbain. Une même ville renferme des coins pollués et des zones épargnées par la pollution. En clair, au sein d’une même aire urbaine, la qualité de l’air est hétérogène. Faites une liste des quartiers où le trafic routier est moins dense. Répertoriez les parcs où la végétation est luxuriante. Recensez les jardins publics (les plantes font du bien à la santé qu’elles soient intégrées à un médicament ou non). Équipez votre fauteuil roulant rigide ou pliable d’une assistance électrique et planifiez des promenades dans ces endroits. Vos poumons, votre cerveau et votre corps tout entier vous remercieront.

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